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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 03:51

Quelques petites absurdités de la cote caraïbe...

A Bluefields, pas de réseau routier jusqu'a Managua, seulement des rues goudronnées dans la ville (vous allez finir par le savoir...) Pour le coup, les contraintes routières sont moins fortes ici, et les taxis qui roulent ici sont des voitures qui n'ont pas le droit de rouler ailleurs, car elles n'ont pas passé le test de stabilité avec succès. Ces voitures la, si elles dépassent le 70, sont susceptibles de se renverser... un camion qui passe à cote idem! ca rassure... mais comme ils ne dépassent pas le 50 à Bluefields, on est sauvé ! Si nous avons bien compris, ces voitures n’auraient jamais du se retrouver sur le marché, mais a Bluefields, ce n’est pas pareil...




L'Inatec, le lycée technique ou nous travaillons est en grève depuis une semaine. La raison ? Tous les profs d'Inatec du Nicaragua ont vu leur salaire augmenter, sauf les profs de Bluefields, car aucun représentant de Bluefields n'était à la négociation à Managua... Comme ils n'étaient pas la, et bien pas d'augmentation, normal ! Donc nous travaillons à la maison depuis une semaine. Normalement on reprend demain, ca tombe bien il faut finir d'installer des panneaux solaires et 2 éoliennes…

 

Aujourd’hui, c’est mercredi, et bien c’est jour de fête, normal, c’est jour de paye… tous les 15 jours, musique à fond dans toute la ville, les ouvriers qui sèchent le travail pour cause de gueule de bois…

 

Il existe un réseau d’eau potable dans toute la ville de Bluefields. Il a couté 9 millions de dollars, financé par les espagnols. Il y a toute la tuyauterie d’eau qui passe sous les rues goudronnées, il y a la centrale de traitement de l’eau, tout ce qu’il faut ou presque… Il manque juste 1 million de dollar pour raccorder toutes les maisons au réseau, et pour se procurer le produit chimique pour traiter l’eau… on va commencer a faire la manche pour récupérer le million au final !

 

Le cinéma ! Ah, d’abord comme on arrive un peu en avance, on entre dans la salle de cinéma, et on voit la fin du film d’avant, c’est pratique, on n’a même plus besoin d’aller le voir, puisqu’on sait qu’à la fin… (Qu’est ce qui se passe a la fin ?)… Puis finalement le film commence, et on n’est que les 3 à être venus dans la salle… et puis a la fin du film, on se rend compte qu’ils nous passaient un DVD, puisqu’on arrive au menu, « voir la bande annonce », « le tournage », « les interviews des acteurs »… Mais on  ne va pas se plaindre du cinema, il est la depuis seulement 3 mois.

 

Quand on dit « du lait », on parle de lait en poudre. Sinon, celui qu’on trouve en France, c’est du « lait liquide », mais on ne sait presque plus quel gout il a.

 

Les lampadaires de l’éclairage publique sont allumés en permanence… en effet, les cellules qui captent la lumière, pour détecter la nuit et allumer ces lampadaires sont sale, donc détectent la nuit, donc allument l’éclairage public en plein jour… Avec le mal qu’on se donne pour faire des éoliennes et produire de l'electricidad…

 

Un député Nica s’est fait élire il y a quelques temps, et a publiquement changé de parti des que sa nomination fut effective… et ca ne choque personne ou presque…


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21 février 2007 3 21 /02 /février /2007 04:12
Tout a commencé samedi matin tot, sur la panga en direction de Laguna de perla, (pearl lagoon en anglais créole)


La panga, genre de hors bord rapide, nous menait au travers des méandres du Rio Escondido, au milieu de la foret quasi vierge (palmiers, bananiers, mangrove, lagune, lacs, quelques canoés de pecheurs et épaves de bateaux rouillées...)

"C'est un peu comme le golfe du Morbihan" s'exclama Soizic ! C'est vrai que l'espece de lac sur lequel nous venions d'arriver, avec quelques iles au milieu pouvait faire penser au golfe. A part la végétation, les habitants, le moyen de locomotion, tout pouvait nous laisser dire que...

Arrivée a Laguna de Perla, tour rapide du bled, tres tranquille, et posage de sac a l'hotel.
Laguna de Perla est un endroit pour aventuriers (nous ??). Dans le sens ou il faut se battre pour y aller, et sur place, rien n'est fait pour les touristes car il y en a tres peu. pas de facilité pour bouger, 3 ou 4 hotels confort minimum, pas d'office de tourisme (trop dur !) Cette ville n'est reliée a la civilisation que par bateau via Bluefields qui est déja completement paumé. Alors Pearl Lagoon, forcement...

Mais bon, comme il n'y a pas de touristes, on ne se sent pas agressés car les gens n'ont pas l'habitude de vivre du tourisme, on est tranquille, les rues sont des chemins d'herbe, pas de pollution, que des maisons tres basses, on croise plutot des gros rasta qui parlent anglais créole (I no wet !), tout le monde est cool ici, alors nous aussi.

1 petite heure de marche pour aller a Awas, petite communauté qui donne sur la lagune. Nous sommes suivi par Suzani, une petite créole qui nous accompagne gentiment



On rigole, on essaie de faire parler la sauvageonne (pas facile...)

"Tu trouves pas que ca ressemble au marais de Bouin ?"... Merci Soizic... Effectivement, c'est trompeur...



Mais a l'arrivée a Awas, on n'est plus du tout en Bretagne...




































Heureusement qu'au retour il pleut des trombes d'eau pour qu'on se sente vraiment en Bretagne !!

Et le dimanche, lever 9h, on se rend compte qu'on a déja loupé la derniere panga de retour. c'est aussi ca le Nicaragua... Obligés de passer une journée de plus dans cette ville ou on n'a plus grand chose a faire, d'autant plus que le temps fraichit pire qu'en Bretgane (15, 16 ? talvez mas !) Alors on fait le tour de la ville, on fait connaissance avec les habitants, on mange des patates au beurre (normal pour un dimanche)...





































En fait il paraitrait qu'on a été touchés par une belle tempete tropicale. C'est vrai qu'il y a eu pas mal de vent, et que nos eoliennes n'ont jamais autant produit d'éléctricité !!

A bientot les amigos ! on vous attend bientôt ??

Soiz & Vince





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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 00:37
Déja,  Managua, la capitale, s'étalait, peu dense, dans un vaste couvert d'arbres, avec en fond le volcan de Momotombo dessinant d'agréables courbes venant se perdre dans le lac de Managua...




A Bluefields, c'est un petit peu la meme chose, mais la région est beaucoup plus humide : imaginez une multitude de petites collines vertes au sommet desquelles on apercoit la lagune... Sur ces collines s'accrochent imperturbablement des petites cases en bois bariolées, rafistolées de tous cotés, ou des petites maisons sans étage en ciment, plus modernes mais moins charmantes...  Voici par exemple la vue depuis le haut de notre atelier, ou est installée une des éoliennes:


La maison est en bordure de la ville. les routes s'arretent la! Des petits chemins plus ou moins boueux prennent le relais, s'enfoncent dans les collines, les cases sont de plus en plus dispersées. Une grosse tache dans le paysage : la décharge. Des gens vivent ici de récuperation de tout et de rien, de récuperation de ferraille qu'ils trient et entassent pour la revendre ensuite a des camions du Salvador il me semble, ou la ferraille sera refondue...Puis rapidement, on est au milieu de nul part...



On est plutot pas mal, on se sent bien. Tout de meme pas aussi libre que dans nos vieilles montagnes, pas le droit de s'aventurer trop loin tous seuls a cause des fous a machette (rassurez vous, c'est comme en France y a des tarés dans le monde entier, mais le passé plutot houleux du pays a laissé quelques fous dans les broussailles, nous a t on dit!!) On se perd dans une vegetation luxuriante... Les chevaux, en marchant toujours dans les traces de leurs predecesseurs, on creneles certains chemins. Les trous formés deviennent de plus en plus profonds avec les pluies et le passage des sabots, formant des points d'appui tendres pour les chevaux, et laissant les parties superieures dures pour nos petits pieds de marcheurs. La  nature est bien faite, non?
Le sol est pauvre, la terre tres argileuse. Les principales cultures sont la bananes, la coco, le cacao, qui sont généralement vendus a tres bas prix... hormis les cultures de "commercio justo", ou commerce équitable.

Voila une petite fleur de banane...


et la maison d'un francais au bord de la lagune...un francais qui avait monté une entreprise de bois et qui maintenant se construit sa baraque, vraiment superbe... (le cadre aide, mais tout de meme)


La culture agro forestiere est encouragée par des ONG locales. Notre voisine travaille dans l'une d'elle et nous a emmenée dans sa ferme ou nous avons pu voir des chataigners nica, les feuilles sont 20 fois plus grosses que les notres, les fruits sont les memes, mais regroupés dans une grosse cosse, si nous avons bien captés! tout commentaire de connaisseur sera le bienvenu, notre espagnol nous ayant peut etre induit en erreur!



Bluefields etant situe sur la lagune dans laquelle se déverse absolumment tout ce que vous pouvez imaginer, c'est beau, mais ce n'est pas le paradis! Par contre, d'un coup de panga, on peut joindre la bande de terre séparant la lagune de l'ocean... Des qu'on a un moment on y file et on vous raconte!
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17 février 2007 6 17 /02 /février /2007 00:09
l'éléctricite...

Encore un article de pédaogogie sur l'environnement, l'éducation à la citoyenneté, et oui Muriel, tes éleves n'ont qu'a bien se tenir !

"La Costa", au Nicaragua, c'est la cote caraibe, la ou nous habitons. C'est la région la plus pauvre du Nicaragua car la plus délaissée. Loin de la capitale, des investissements financiers, des grandes villes, aucune route goudronnée ne dessert cette region qui n'intéresse personne a Managua, la capitale.



Pourtant, les Nicas ont réussi a construire une ligne éléctrique pour relier Bluefields au reseau. Ils ont du attendre la saison seche pour construire la ligne éléctrique, car il faut traverser des marécages tres humides, impraticables 9 mois sur 12, et pratiquables seulement en gros camion 4x4 le reste de l'annee.

Bon, donc on a l'électricite, mais pas de route a Bluefields. Par contre, il peut arriver qu'on ait des coupures prolongées, c'est fréquent mais on n'en a jamais eu. Il y a aussi souvent des chutes de tension, mais bon, nous on est bien lotis. Meme a Managua, la capitale, il y a des quartiers ou l'électricité est coupée 8 heures par jour.

Autour de Bluefields par contre, pas de ligne ni de réseau électrique. Les gens, pour avoir de la lumiere ou écouter la radio ont des batteries de voitures qu'ils vont recharger dans des points de recharge. Ca peut prendre 1 semaine entiere d'aller faire recharger sa batterie, entre le transport en bateau, l'attente...

Et a Laguna de Perla, ou nous avons passé le week end dernier, il y a un groupe électrogene, un gros qui alimente toute la ville de 5000 habitants, mais faute de carburant, le groupe est éteint a minuit et n'est rallumé que le lendemain matin. Le diesel dans ce coin paumé est 2 fois plus cher qu'en france, car il faut l'acheminer en bateau...

Et qui dit pas d'électricité, dit pas de frigo, pas de téléphone, pas d'hopitaux, pas de lumiere, donc pas de devoir apres l'école, car ici il fait nuit a 6 heures (tes éleves sont reveurs Muriel ? dit leur aussi que ca signifie pas de console de jeux et pas de télé ! Non, surtout que ca signifie des études rarement longues, donc les enfants travaillent tres tot ici, ou bien tombent rapidement dans la drogue)

Voila, c'etait pour dire qu'en Europe, on a de l'électricité partout et tout le temps grace a nos centrales nucléaires, on ne se pose pas de questions en allumant la lumiere (ou en les laissant allumées toute la nuit...). Ici c'est important, car si la lumiere est allumée en meme temps que le ventilateur, on ne peut plus démarrer la pompe a eau du puit (J'exagere un peu, mais c'est l'idée...)

Et nous dans tout ca, on construit et on installe des éolienne, mais on en parlera dans un autre article.

Ceci dit petit espoir de développement pour la région de Pearl Lagoon, la route goudronnée sera opérationelle dans 2 semaines pour rallier Pearl Lagoon a Managua en mois de 6 heures...
 Donc l'arrivée de la civilisation, du développement économique, des touristes, de la pollution, des accidents de voiture, la fin de la tranquilité pour ce petit village du bout du monde, mais ca on en parlera aussi dans un prochain article !!!  (ouh la, que de travail en perspective !)
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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 03:26


SPECIALE DEDICACE A MIMICHE!!!
VINCENT ...DANS LE SPEED DE LA JUNGLE ?!!! (Il manque tout le haut de la photo, des arbres, des lianes, de la verdure a n'en plus finir!)
Le speed de la jungle, pas vraiment... les ballades sont plutot tranquilles. Mais le jungle speed, oui! Et avec l'extension!! (c'est un jeu de cartes avec un totem qu'il faut attraper tres vite, pour ceux qui ne connaissent pas...)
Et puis une autre petite photo, la sieste internationale... 




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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 01:04
A votre avis, pourquoi Vincent n'est pas perdu, au fin fond du Nicaragua ?

      Le picon? Non... Y en a pas ici, mais un excellent rhum le remplace bien facilement...
Son colloc prefere ? Non... Freddy est irremplacable.
      Un accordeon?? Non plus... Mais ceux des grands tubes mexicains de musique rancho a l'eau de rose le bercent allegrement...
      Son injure preferee, l'injure la plus mechante et que l'on croyait franco francaise? Meme pas! Sac a patate existe en nica, et saco de papa fuse desormais regulierement a l'atelier et dans la maison!

Et bien alors? Vous n'avez pas trouve? il vous reste a deviner. Un indice : c'est dans la maison. J'attends vos suggestions. Le premier qui gagne aura droit a une speciale dedicace sur le blog!
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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 01:27

Une espèce de mini terrain de jeux, comme une petite patinoire de 3 mètres sur 3, une quinzaine de nicas autour, genre paysans avec leur machettes, tous parieurs pour l'occasion de quelques cordobas sur un coq ou l'autre, pas de femme, sauf celle qui vend les Tona (la bière locale), 2 dresseurs de coqs, avec chacun leur coq... ils commencent par leur attacher un crochet bien aiguisé à la patte gauche. Bien fixé. puis ils "chauffent" leur coq respectif avec un 3e coq, marionette pour l'occasion pour exciter les combattants, et leur faire sortir les plumes et donner des coups de becs, des petits sauts, avant l'affrontement.

Puis le combat commence, féroce.


Des coups, des plumes qui volent, des traces de sang sur les plumes et les têtes, un coq qui prend le dessus, l'autre qui baisse la tête, il s'en sort quand même. Les dresseurs qui motivent leurs bêtes par des cris bizarres. Puis l'un tombe à terre sous les coups de l'autre. Les dresseurs les séparent, chacun récupère son coq puis le revigore avec une méthode un peu dégueu : du bouche à bouche à une bête en sang, on voit les gosiers qui se gonflent, les bêtes qui ont l'air de reprendre des plumes de la bête, puis c'est reparti. On sang bien que ce sera tragique, quelques traces de sang sur la terre battue du stade et sur les chemises des dresseurs. Quelques dizaines de secondes puis le même coq se ré-effondre... même cinéma de bouche à bouche, toujours dégueu, et c'est reparti... sauf que là, le malheureux plus fatigué s'enfuit, il n'a plus trop la pèche et du sang partout... poursuivi par l'autre ca sonne la fin du combat !

Echange de billets entre parieurs et organisateurs, puis étape ultime, une piquouze de produit dopant aux coqs, pour qu'ils puissent resservir au prochain combat, si ils n'ont pas trop souffert...

On n'y reviendra pas, ça suffit. C'est un peu comme la corrida, soit on est pour, soit contre, ou on s'en tape... Nous on s'en tape, mais ca nous interessera pas plus de venir revoir ça !!
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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 01:19
L'eau...

L'eau est une denrée rare, on le savait avant de partir, on en prend conscience tous les jours un peu plus. La maison dans laquelle nous vivons, qui est largement plus confortable que les maisons de Bluefields est alimentée en eau par un tank et un puit.

Le tank, une espèce de reservoir de 2 ou 3 tonnes d'eau se remplit avec l'eau du toit. Quand il pleut, l'eau dégouline sur la toiture en zinc, dans les goutières et dans un réseau de tuyaux vers le tank. On est donc tributaire des pluies pour la quantité d'eau, et de l'état de propreté du toit, des goutières et de la cuve pour la qualité de l'eau.

Le puit, qui fait une bonne quinzaine de mètres de profondeur n'est pas très propre, l'eau est un peu terreuse. On peut tirer l'eau du puit, au seau, avec corde et poulie.

- En fonctionnement normal, on filtre l'eau du tank pour la boire. le filtre nettoie 1 litre d'eau à l'heure. Et on utilise directement l'eau du tank pour se doucher, tirer les chasses d'eau et se laver les mains.
- En période de secheresse (maintenant), on va chercher de l'eau dans des bidons à un robinet là ou on travaille, et on filtre cette eau pour la boire. On ramene 15 litres d'eau par jour, en voiture heureusement. Et on utilise l'eau du puit, un peu terreuse, pour se doucher et tirer les chasses d'eau. On tire donc moins la chasse d'eau et 1/3 de seau suffit à se "doucher". On utilise fatalement moins d'eau, car c'est un peu lourd un seau dans chaque main pour aller se doucher !!

Et cette semaine, chantier nettoyage de l'approvisionnement en eau de la maison :
1) Nettoyage du tank, dans lequel il y avait des feuilles, moisissures, et autres bestioles un peu louche comme dans alien avec des tentacules bizarres...
2) Nettoyage du puit, avec un loulou qui descend dedans pour vider la terre au fond. folklorique.



Quand on voit la complexité de se procurer de l'eau, et en plus la difficulté pour qu'elle soit propre, on se dit qu'un peu d'attention, c'est pas mal...

Et dire qu'à Nantes, on avait une fuite dans la chasse d'eau et qu'on perdait 10 litres d'eau à l'heure... Promettez nous de faire attention à vos robinets et chasse d'eau !!!
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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 00:34
Après quelques jours à Bluefields, nous avons pris notre place au sein de l'ONG Blueenergy, tout doucement...

Au programme des journées: travail à l'atelier (travail du bois, du métal) pour faire des meubles, des bricoles diverses, l'objectif étant de pouvoir passer à une production en série des éoliennes. Il faut fabriquer des pales, faire des moules à stator et rotor, réorganiser l'atelier, fabriquer des étagères...

Au boulot, on bosse avec 4 Nicas, 3 Français et un franco américain qui nous sert de manager. Vincent s'éclate à brancher les éoliennes et faire un banc de test, Soizic s'éclate à bricoler du bois et du métal...


Pour l'instant, on apprend comment fonctionne une éolienne. En revenant, on en fabriquera une, d'accord ? on comptera sur nos amis soudeurs, spécialistes en fibre de verre et autre mécaniciens pour nous filer un coup de main. Et puis normallement dans 3 semaines, on va tous en installer une de 1kW, à côté de l'atelier. une comme ça à peu près:




Et la vie de tous les jours ?

Les choses qui ne nous surprennent déjà plus:
 - la chaleur
 - Les chiens, les coqs, la musique à fond (mais vraiment !) toute la nuit ou presque
 - L'eau pas si courante que ça, pour l'instant on en n' a plus car la reserve est vide: La citerne se remplit de l'eau du toit et il n' a pas beaucoup plut ces derniers temps... en plus le tuyau était bouché !
 - Les vis et tout ce qui est en métal qui rouille plus vite qu'en france
 - Les prisonniers, encadrés de gardes en kalachnikov qui viennent faire le "jardin" à côté de là ou on travaille. les dits prisonniers qui ont des machettes  pour couper l'herbe au milieu de l'école. rassurant !
 - Les combats de coqs, mais ça on fera un article entier, c'est étonnant !
 - La moustiquaire au dessus du lit
 - La bière pas trop chère
 - Pas de vaisselle ni de linge à laver, on a des femmes de ménage...
 - Les racines de Yuka, qui se mangent, la tortue et le requin aussi. Par contre on n'a pas encore gouté !
 - La vie qui s'écoule beaucoup plus lentement qu'en Europe, les choses ne vont pas très vite !

Hasta Pronto !!

Vincent & Soizic
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25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 04:34
Ouuuuuuf,

Après un dernier petit week end ma foi très sympatique à Paris, décollage lundi 22 à 11h du matin pour Managua via Miami, sans problème, juste une bonne fatigue et 7h de décollage horaire.

1 journée à Managua, capitale du Nicaragua. Capitale étonnante, pas de centre ville, des arbres (cocotiers, bananiers) partout. Des hauteurs, on ne voit que quelques immeubles qui dépassent d'une énorme forêt... Rapide première impression sur les Nicaraguaiens (ont dit les Nicas, ça va plus vite) : des gens plutôt sympa et agréable, serviables. .

Donc la journée a visiter les lieux : le musée de la ville, la cathedrale détruite par le tremblement de terre de 1972, le lac pas très propre, les volcans dans le lointain (toujours actifs), et  départ le lendemain pour Bluefields, sur la côte caraïbe.

On a traversé le pays d'ouest en est. Départ 6h du matin en bus... Confortablement installés dans des fauteuils d'avion, la musique crachant dans nos oreilles, des superbes paysages, et des arrêts de bus tous les 300 m pour prendre et déposer des gens... Nous sommes arrivés à Rama vers 15h. Ici, la route s'arrête. Pour atteindre Bluefields, il faut prendre une panga, ces barques à moteur qui vont a toute bringuezingue sur le Rio Escondido digne d'un fleuve de la fôret tropicale! Assez large, peut etre 250m à presque 1 km en certains endroits. Quelques rares baraquements en bois sur pilotis le long des berges. Au milieu du voyage, la panga s'est arrétée pour cueillir un passager dans une petite pirogue, comme dans Tintin. Nous sommes finalement arrivés la nuit tombante à Bluefields, petite ville de pêcheurs de 50 000 habitants ou nous avons rejoint la casa de Blue Energy... (adresse pour nous envoyer des cartes postales : Casa Blue Energy, vuelta de San Pedro, en frente de la casa del Doctor Bacon, Bluefields, RAAS Nicaragua... )

A bientôt pour les photos!

Vincent et Soizic
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